dimanche 15 novembre 2015

Sa fille, vaccinée mais malade

Le 24 novembre, Emma sera à Clermont-Ferrand, comme un demi-millier d'autres parents dont les enfants ont été vaccinés contre la méningite avec le Meningitec. Sa fille de trois ans a été vaccinée comme tous les enfants. Le point final de la vaccination, à 20 mois, concernait la protection contre la méningite. Mais depuis l'injection, rien ne va plus. ?Elle n'a jamais été malade avant cette m...? lache Emma (*). Mère de quatre enfants,Nike Tn Pas Cher cette jeune femme qui habite l'agglomération agenaise craque. Les yeux rougissent de colère, surtout. La dernière de la fratrie a été vaccinée contre la méningite en mars 2014. Produit utilisé, le Meningitec. ?Au bout d'un mois, elle avait une forte fièvre régulière, elle était irascible. Elle perdait son appétit.? Surtout, l'enfant dit souvent ?bobo tête.? Consultation chez le pédiatre familial, puis aux urgences pédiatriques du centre hospitalier d'Agen. La suite est une galère d'inquiétudes pour les parents. L'état clinique de la petite ne s'améliore pas. Même si elle conserve une courbe de croissance correcte, les sympt?mes persistent. Vomissements, toujours ce ?bobo tête?, son comportement au quotidien se détériore. Le pédiatre, et les médecins du CH Saint-Esprit restent sans réponse. Carnet de santé Les mois s'écoulent, identiques. à la fin du mois de juillet dernier, Emma découvre sur une cha?ne d'infos en continu que des lots frelatés du Meningitec ont été découverts. ?J'ai vérifié la liste de ces lots, je les ai comparés à ce qui figurait sur le carnet de santé de ma fille (c'est obligatoire, N.D.L.R.) et j'ai hélas constaté que son vaccin faisait partie d'un lot qui aurait d? être retiré du circuit de distribution, comme d'autres.? La vaccination date de mars 2014, six mois avant la demande de retrait par l'Agence de sécurité du médicament (ANSM). 7 fois plus ?Mon pédiatre m'a certifié n'avoir re?u aucune information à ce sujet, pas plus que le pharmacien?. Le corps médical cherche à la rassurer, en vain. Le couple fait réaliser des analyses capillaires. Les résultats du labo suisse chargé de l'examen plongent la famille dans le désarroi. Il ne les quitte plus depuis. L'analyse révèle une grave carence en zinc, phosphore… Surtout, l'aluminium est présent à un taux plus de sept fois supérieur à la normale. Le prélèvement révèle aussi la présence inquiétante d'arsenic, d'argent, de fer, de cobalt. Des métaux lourds qui ont une énième conséquence : Emma ne peut faire réaliser IRM, scanner ou radios. ?Cela pourrait engendrer une migration de ces éléments vers le cerveau.? Collectif Tn Requin Ce 24 novembre, Emma retourne à Clermont-Ferrand, où se tient la deuxième audience civile du procès. D'un c?té, plus d'un demi-millier de parents victimes présumées du vaccin,Tn Requin de l'autre, les laboratoires qui se sont eux-mêmes retournés contre le fournisseur. ?Je ne veux pas d'argent. Je veux que ma fille soit prise en charge et soignée, pour qu'elle puisse grandir normalement.? Ses avocats doivent demander la désignation d'experts. Indépendants.


 

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