Le trait d'humour douteux de la présidente argentine, Tn
Pas Cher en visite en Chine, sur l'accent de ses hôtes, lui a valu de nombreuses critiques en Argentine.
Correspondant à Pékin
Comment faire l'éloge de la censure chinoise sans se couvrir de honte ou s'exposer à un flot de critiques associant l'auteur à un régime liberticide? Pourtant, il faut bien l'admettre: dans un monde hyperconnecté, certains gardes fou prémunissent parfois contre de malencontreux dérapages. La présidente argentine, Cristina Kirchner l'a appris à ses dépens en contournant le «great firewall», la «grande muraille de feu» protégeant l'internet de la République populaire, qui bloque l'accès à Twitter, Facebook, Instagram et à d'autres sites potentiellement menaçants pour la longévité du Parti unique.
La visite de la présidente argentine était censée attirer des investissements chinois bienvenus, pour contribuer au redressement économique de son pays en crise. Cependant, un trait d'humour mal placé, TN Requin moquant l'accent de ses hôtes chinois a provoqué des rires jaunes à Pékin et menace de tout gâcher. «Sont-ils tous de la Campola? Sont-ils venus pour le liz et le pétlole?», s'est interrogé en espagnol la dirigeante, en transformant les «r» de son tweet en «l», donnant à ces mots une consonance censée évoquer un accent asiatique.
Dans ce tweet se voulant ironique, la présidente, âgée de 61 ans, se félicitait de la nombreuse assistance ayant participé à un forum commercial sino-argentin, qu'elle a clôturé dans la capitale chinoise. En Argentine, Kirchner est accusée par ses opposants de gonfler artificiellement le public de certains de ses meetings, avec des membres de la Campora, Nike
TN un mouvement de jeunesse dirigé par son fils Maximo.
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