mardi 28 avril 2015

Un acte sincère de solidarité mais aussi une opportunité unique de faire revivre cette petite commune

Nike TN Requin Il y a un an, Jumilhac-le-Grand accueillait cinq familles de réfugiés fuyant la guerre civile qui ravage leur pays. Un acte sincère de solidarité mais aussi une opportunité unique de faire revivre cette petite commune.
Jumilhac-le-Grand (Dordogne)
Tous les matins, à l'école de Jumilhac-le-Grand, les enfants, regroupés autour de la maîtresse, chantent en choeur les comptines d'antan: «1, 2, 3 nous irons au bois... 4, 5, 6 cueillir des cerises... 7, 8, 9 dans mon panier neuf...»
Mayada[1] adore ces chansons. Dès qu'elle rentre chez elle, elle entonne les refrains à tue-tête devant sa mère, qui ne comprend pas toujours. Ce matin, c'est son tour de se lever pour dire la date et compter ses camarades. tn pas cher Emmitouflée dans son tricot gris, elle se hisse dans ses petits chaussons roses.
«1, 2, 3 ...», égrène-t-elle en pointant les enfants un par un.
«Qui est absent ce matin?», demande la maîtresse.
«Noé et Léa», répond la petite fille de 4 ans, le sourire triomphant. 
Il y a un an, Mayada ne parlait pas un mot de français. Comme des millions de Syriens, elle fuyait la guerre jusqu'à ce que ses parents, son frère Nael et quatre autres familles s'installent ici, dans le nord de la Dordogne.
«Ils ont tout appris comme les autres»
«Je ne sais rien de leur passé», explique Céline Dardillac, la directrice de l'école.  La jeune femme se souvient de leur arrivée, du jour au lendemain. Mayada et les sept autres enfants ne disaient pas un mot:
«On a commencé par des sourires, des gestes, des rituels. Nike tn On n'a pas fait de différences et ils ont tout appris comme les autres.»
Pascal Merlet, instituteur en CM1-CM2, ne prétend pas non plus comprendre ce qu'ont vécu ces nouveaux élèves. Il constate simplement que ceux qui ont été à l'école ne connaissent que l'alphabet arabe et l'écriture de droite à gauche. D'autres ont été déscolarisés durant leur exil. Il a bien expliqué à sa classe qu'à cause de la guerre, des réfugiés.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire